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Je suis médecin psychiatre depuis environ 45 ans. J’ai travaillé 5 ans comme interne puis comme assistant dans le service de psychiatrie de l’hôpital de THONON LES BAINS. Je me suis ensuite installé comme psychiatre libéral à THONON LES BAINS où j’exerce depuis 40 ans. Je suis également psychanalyste, erganalyste et sexologue.
Je suis le seul erganalyste au monde. Vous ne trouverez donc personne d’autre que moi pour vous expliquer ce qu’est l’erganalyse. Je m’engage, dans un délai que je préfère ne pas préciser, à écrire un texte dans lequel j’exposerai d’une façon cohérente ce qu’est l’erganalyse. Je peux cependant dès à présent vous résumer en une formule très concise : l’erganalyse est une médecine psychosomatique idéale et une psychanalyse généralisée. Dans tous les cas, vous pouvez vous en faire une idée petit à petit, en prenant connaissance de ce que je vais publier sur ce site, principalement dans les domaines de la psychologie, de la psychiatrie, de l’anthropologie et de la physique. L’erganalyse est la vision, la conception que je me suis construite de l’homme et de l’univers ; elle a été pour moi une exploration prodigieuse de la structure de la conscience, en même temps bien sûr que de la structure de ma propre conscience, et de la structure de l’univers. J’ai fait un gigantesque voyage dont je me propose de relater quelques épisodes dans ce site.
Par contre, je ne suis pas webmaster professionnel et je n’ai pas l’intention de le devenir. Donc, mon site, ainsi que son nom l’indique, aura l’allure d’une caverne préhistorique dont je vais décorer peu à peu les parois. Soyez indulgents et patients ; les hommes préhistoriques ont mis plusieurs milliers d’années pour faire de la grotte Chauvet une telle merveille

Je suis passionné de physique mais je ne suis pas physicien, je suis psychiatre et psychanalyste. Je devrais vraiment dire que je suis erganalyste, car je vais parvenir à préciser de mieux en mieux ce que j’entends par erganalyse. Donc j’ai pris conscience que ma passion pour la physique était étroitement liée à ma passion pour tout ce qui touche à l’Homme. Il est des phrases que je prononce depuis des décennies dont je réalise tout à coup l’intuition qu’elles contenaient. L’une d’elle est la suivante : « Je me suis toujours trompé de femme, mais au moins je ne me suis pas trompé de métier ». En effet j’étais fait pour être médecin, puis psychiatre, puis psychanalyste, et enfin erganalyste car ainsi je me suis rapproché de l’Homme dans son fonctionnement le plus intime, le plus profond. Mais j’ai toujours été profondément convaincu qu’une meilleure connaissance de l’Homme passait forcément par une bonne connaissance de la matière, donc de la physique. Je le sais depuis longtemps mais mon ambition depuis le début a toujours été de faire la synthèse entre la psychanalyse et la physique, entre l’esprit et la matière, c’est-à-dire de faire de l’erganalyse.

 

Je fais de la physique humaine au sens où l’on fait de la géographie humaine. La géographie qui ne consisterait qu’à décrire l’environnement physique dans lequel évolue l’Homme sans se préoccuper de la façon dont l’Homme s’insère dans ce milieu, s’y adapte, l’utilise, le modifie, y construit des villes, des voies de communication… serait de peu d’intérêt. Il en est exactement de même de la physique. Une physique qui ne se préoccupe que de décrire les aspects et le fonctionnement de l’environnement physique, qu’il soit microscopique (moléculaire), ou ultramicroscopique (atomique et subatomique), qu’il soit macroscopique (gravité, mécanique, thermodynamique) ou ultra-macroscopique (systèmes stellaires, galaxies, amas de galaxie, trous noirs, ondes gravitationnelles, fond diffus cosmologique), sans se soucier de la place qu’occupe L’Homme au sein d’un tel univers, s’ampute de sa dimension la plus essentielle. « La vraie physique est celle qui parviendra, quelque jour, à intégrer l’Homme total dans une représentation cohérente du Monde. » Pierre Teilhard de Chardin, Le phénomène humain, Editions du Seuil, 1955, p. 30.

 

La physique ne peut pas considérer que la Vie et la Pensée sont totalement exclues de son champ d’étude. Ce n’est pas possible. L’objectif de la Science ne peut être que de comprendre L’Homme et le Monde. La place et le comportement de l’Homme au sein du Cosmos est tout de même aussi important, je dirais volontiers davantage, que la place qu’occupe l’électron et son mouvement autour du noyau, dans l’univers. La connaissance de la structure la plus élémentaire des atomes d’hydrogène, d’oxygène, de chlore, de sodium, de silicium, et d’un photon ne me renseigneront jamais sur la beauté d’une plage de sable fin au bord de la mer, éclairée par un superbe soleil couchant, et sur le plaisir que je peux éprouver à admirer ce paysage, allongé sur le sable encore chaud.

 

La science doit me permettre de comprendre Moi et le Monde, à toutes les échelles de temps et de distance. Quel intérêt peut présenter la connaissance quasi parfaite du comportement d’un électron autour d’un proton (atome d’hydrogène), en admettant qu’une telle formulation puisse correspondre à une certaine réalité, si cela ne présente pas le moindre lien avec la fait que j’éprouve un plaisir cosmique ou une angoisse terrifiante, avec le fait que je ressente un amour immense pour mon enfant et une haine meurtrière pour celui qui vient de lui faire du mal. Une vraie science doit un jour faire la synthèse entre ces deux extrêmes. Une science dont l’objectif n’est pas de faire un jour le lien entre ces deux extrêmes ne présente pas le moindre intérêt. Je peux affirmer cela sans le moindre risque de me tromper. J’appelle une telle science l’erganalyse, celle qui fera la synthèse harmonieuse entre l’esprit et la matière.

 

Je me répète mais ce n’est pas grave. Je choisirai ensuite la meilleure façon de le dire. La physique actuelle tente de comprendre ce qu’est un confetti en le coupant en quatre puis seize, puis trente deux… pour arriver au niveau de la molécule organique de l’arbre qui a fourni le papier qui a permis de faire le confetti, puis au niveau des quelques atomes qui composent cette molécule, puis au niveau des particules élémentaires qui entrent dans la composition des atomes (électrons, protons, neutrons) puis éventuellement au niveau des quarks qui sont censés entrer dans la composition des protons et des neutrons, voire enfin au niveau de cordes de la théorie de cordes, ou de la mousse de spin de la théorie de la gravité quantique à boucles. Nous sommes arrivés à l’échelle de Planck, définie par la constante de Planck, du nom du physicien qui l’a introduite en 1900 pour résoudre le problème très épineux à l’époque du rayonnement du corps noir. Depuis cette date et jusqu’à ce jour, les grandeurs quelles qu’elles soient, ne peuvent descendre en dessous de l’échelle de Planck sans perdre tout sens au niveau physique. De cette façon, la physique se donne-t-elle une chance de nous décrire l’ambiance de fête qui règne au défilé de la Matagasse à Thonon Les Bains et le rôle qu’y jouent les confettis ? Non évidemment !

De tels propos peuvent paraitre surprenants tant il est établi que la physique ne s’occupe que de la matière inerte et qu’il existe d’autres sciences qui étudient les aspects dont je viens de parler, la biologie la psychologie, la sociologie, l’anthropologie. Certes mais ces domaines de la connaissance ne présentent aucun lien entre eux, alors que l’on devrait ressentir que tous ces domaines de la connaissance n’en font qu’un. La physique, la chimie minérale et organique, la biologie, la psychologie, la psychanalyse, la sociologie, l’anthropologie, ne devraient ne faire qu’une seule science. Je donne à cette Science globale unifiée le nom d’Erganalyse.

 

Je ressens profondément, sans me l’être formulé aussi clairement qu’aujourd’hui que depuis toujours, tel est mon objectif et cela pour plusieurs raisons.

 

1) L’histoire de la science illustre bien cette tendance à la synthèse et à l’unité. Il y avait au départ la mécanique, le magnétisme les phénomènes électrique, la lumière…  Il ne reste aujourd’hui que la mécanique quantique et la relativité générale et les physiciens rêvent d’unifier ces deux théories.

 

2)« La conscience s’éclot en même temps qu’elle éclot son monde » Les deux, la conscience et le   monde, sont fait de la même étoffe et doivent donc présenter la même structure fondamentale. L’esprit et la matière son forcément liés, indissociables.

 

3) La totalité de la connaissance, de la pensée humaine, donc de la science se fonde sur le fait que l’Homo Sapiens a accédé au stade de conscience réfléchie, qu’il a ensuite été capable d’élaborer un langage de plus en plus perfectionné, grâce auquel il a accédé au stade de la pensée conceptuelle. La totalité de cette démarche s’appuie sur son vécu corporel. Cette démarche consiste à introduire de l’ordre à l’intérieur de lui en même temps que dans son environnement. La totalité de cette démarche s’origine dans des pulsions fondamentales de la matière, surtout apparente au sein de la matière vivante, de projection-pénétration et d’introjection-intériorisation, ingestion, reproduction. La montée de la conscience au cours de l’évolution de la matière cosmique, donc la science, s’origine de ces pulsions fondamentales. Par conséquent, la démarche scientifique est in fine une démarche psychanalytique. La nature psychanalytique de la démarche scientifique saute aux yeux si l’on veut bien se donner la peine d’observer ce en quoi elle contient des mécanismes de défense puissants de nature manifestement psychanalytique.

 

4) L’un de ces mécanismes de défense est le matérialisme auquel s’accroche la démarche scientifique, cette volonté d’exclure de son domaine de recherche tout ce qui pourrait aller à l’encontre de cette conviction selon laquelle tout n’est rien que matière et énergie matérielle.

 

sujet de la sexualité dont on sait le rôle important que Freud lui confère dans sa théorie psychanalytique, à juste titre selon moi, je signalerai par exemple l’enthousiasme avec lequel les scientifiques vont accueillir mon idée que la science est une démarche de nature psychanalytique mue par les pulsions élémentaires de pénétration, ingestion, reproduction.

 

Un autre mécanisme de défense extrêmement puissant est la quasi-horreur que la démarche scientifique nourrit à l’égard de toute pensée de nature synthétique, et l’exclusivité absolue du caractère analytique de sa démarche.

 

En ce qui me concerne donc, mon objectif est celui que vise l’erganalyse, que je définissais au départ comme étant une médecine psychosomatique idéale, mais dont je me rends compte aujourd’hui que je dois la considérer comme une Science globale idéale. Ceci me parait parfaitement évident par exemple dans ma compréhension d’une manifestation psychopathologique comme l’attaque de panique sur laquelle je m’appuie pour élaborer une théorie de la structure diasynchronique de la conscience. À partir de cette théorie concernant la structure de la conscience, je déduis un concept de temps nouveau que je n’hésite pas à appliquer à la structure de l’univers. J’arrive à la conclusion que la conscience et l’univers présentent la même structure diasynchronique fondamentale. Au total il devient parfaitement visible que ma démarche correspond bien en cette tentative de synthèse que je décrivais plus haut, que ma démarche est bien de nature erganalytique.

 

En science officielle, toute démarche synthétique de la pensée est marginalisée et pratiquement censurée. Le paléontologue français Pierre Teilhard de Chardin, dont il est difficile de contester la qualité de la pensée, est totalement tombé dans les oubliettes au sein du monde scientifique.

 

Cette prise de conscience aigue du caractère erganalytique de ma démarche a un effet plutôt positif. Elle me permet une vision plus globale de ma recherche, mais simultanément une vision plus précise de son contenu, de ses caractéristiques, de son identité propre, de sa singularité, mais aussi de ses rapports avec la recherche scientifique existante.